Que manger au Japon ?

C’est avec un peu de retard cette année que j’ai trié mes photos de 2016 pour les imprimer et les intégrer dans mes albums photos. Ce qui a été l’occasion de repenser un peu à tous les bons petits plats savourés au Japon, et qui alimentent encore nombre de nos conversations avec mon Visiteur ! Petit tour de ces délices…

Miyajima
Mangeant une spécialité de Miyajima, un gâteau fourré au poisson en forme de momiji (feuille d’érable), mais traditionnellement fourré de pâte de haricots rouges

La cuisine japonaise est très riche et diversifiée, on a pu sans aucun problème manger des plats différents à chaque repas ! Plein de saveurs et de douceurs, on n’a rien eu d’immangeable, enfin quasiment…

Souvent un petit bol est servi avec le plat, composé de soupe ou de choses bizarres… Trop bizarres parfois. Notamment dans le restaurant de sushi où nous sommes allés, la texture et le goût n’allaient pas du tout ! On ne savait même pas comment le manger (et le voisin japonais a été trop rapide pour que l’on puisse le copier !), bref, faut tout goûter pour ne pas mourir bête, mais parfois, goûter une fois suffit !

Voici donc une liste non exhaustive, cela va de soi, de ce que l’on peut manger au Japon, ou du moins de ce que nous y avons mangé, miam !

Spécialités locales

Comment parler du Japon et de sa nourriture sans évoquer les sushis ?!! Nous en avons bien entendu dégusté mais avons souhaité le faire au moment opportun, dans un lieu adapté. Verdict : dès le deuxième jour sur place nous en avons mangé, on n’aura pas traîné ! Mais le marché Tsukiji, qui est juste le plus grand marché aux poissons du monde…, est vraiment le lieu adapté pour avoir de bons poissons frais. Tandis que je prends un plateau de sushis de tout et à tout pour 2158Y (environ 16€), Visiteur lui choisi une sélection avec différents thons. En raison du prix, c’est cependant la seule fois où nous en avons mangé, mai quel régal !

Restaurant à sushi, Tsukiji Market, Japon
Truc bizarre dans le bol en bas !

Un autre plat qui pour moi a une signification toute particulière puisqu’on adorait en manger avec des amies à Bordeaux durant nos années de fac ; le porc tonkatsu ! En soi rien de bien compliqué : prenez du porc, de la panure, de la sauce tonkatsu et un peu de chou, et vous avez tout ce qu’il faut, un bon plat à petit prix !

Et dans ce petit magasin, on a été surpris en arrivant, puisque la commande se faisait sur une machine à l’entrée du restaurant avant de prendre place. Merci au personnel de son aide !!! Parce qu’il y a de quoi marquer un temps d’arrêt en voyant cette machine (que l’on recroisera plus tard en Corée), sur laquelle il suffit finalement de sélectionner son plat (avec un peu de chance il y a des visuels), glisser son billet, récupérer son ticket et aller s’installer. Un peu comme au Mc Donald’s finalement…

Restaurant à Tokyo, Japon
Porc tonkatsu

Un autre grand classique (en fait j’ai l’impression qu’il n’y a que des classiques… Je vais essayer de trouver autre chose pour présenter le prochain plat !), les ramen. Ce sont des pâtes servies dans un bouillon à base de poisson ou de viande. Et pourquoi pas les accompagner de quelques gyozas (raviolis japonais) ?

Ramen et gyoza à Tokyo
Dîner de pâtes et raviolis

Je n’en avais jamais commandé au restaurant en France, malgré bien des recommandations. Mais une fois à Hiroshima, dans sa région d’origine, nous avons saisi l’occasion et avons goûté les fameuses okonomiyaki. Ce plat traditionnel japonais est un grand fourre-tout, il y en a pour tous les goûts. Mais ce sont grosso modo des omelettes, à base de farine de blé, de chou et d’œufs.

Et dans le même genre, à Kyoto, vous trouverez des betayaki ainsi que des negiyaki. Nous y avons mangé ces dernières, qui ont la particularité de contenir beaucoup de kujo, ou cébette, un genre d’oignon vert (et moi qui n’aime d’ordinaire pas les oignons, ça ne m’a posé aucun souci dans ce plat).

Une fois commandée, l’okonomiyaki est déposée sur la table qui au centre comprend une partie chauffée (attention aux doigts). On peut alors se la découper, y ajouter diverses sauces (épicée ou douce), de la bonite (poisson) ou des algues séchées, ou encore de la mayonnaise japonaise. Et il est enfin temps de déguster, miam !

A Kyoto, je vous conseille le restaurant Donguri
Il y a plusieurs, mais voici l'adresse de celui où nous sommes allés : 下京区四条寺町西入ル北側
Les + : le cadre, le menu en Anglais et la carte
Negiyaki à Donguri, Kyoto
Nos negiyaki du restaurant Donguri (Kyoto)
Hiroshima, Okonomiyaki
Les okonomiyaki du restaurant Kawasou à Hiroshima

Le repas qui nous aura le plus marqué de notre périple, à moi comme à mon ami, je pense bien qu’il s’agit du barbecue japonais ! Et la compagnie y est pour beaucoup, merci à mon amie Alice pour sa présence, et tous ses bons conseils ! A nous deux, on n’aurait peut-être pas osés, et pas réussi à en profiter autant.

Un barbecue au Japon, c’est très différent de ce que l’on a chez nous : vous commandez des ingrédients qui vous sont généralement amenés crus, et vous les faites cuire de façon autonome au centre de la table. Facile sur le principe, mais encore faut-il savoir que commander ! Nous avons pris une formule tout illimité durant 3 heures, boissons et nourriture pour 3540¥/pax (environ 27€). Et là c’est parti, nous appelons à plusieurs reprises le serveur afin qu’il nous amène de nouveaux ingrédients (nous sommes limités à chaque fois à un certain nombre de viandes afin de limiter les pertes je suppose, mais pouvons l’appeler à volonté pour recharger !) : viandes, légumes, poissons, sauces, cocktails.

Depuis notre arrivée au Japon nous mangions sainement, mieux et moins qu’à la maison. Mais là avec ce barbecue, on s’est rempli la panse, et mon homme trouvait que ça faisait du bien de remanger de la viande en quantité !

Barvecue japonais, Kyoto
Barbecue après la première livraison de nourriture !
Petit conseil :
Prévoyez des chaussures faciles à enlever (et non odorantes...)
Dans de nombreux restaurants, il est demandé de les retirer, et d'ailleurs pour certaines visites également

Et ses petits plus

Le super avantage au Japon, c’est qu’il est facile de manger tout le temps et partout, grâce aux nombreux kombini. Ce sont des petites épiceries généralement ouvertes 24/7, bien pratiques pour un petit creux ou lorsque l’on veut manger sur le pouce. Nous avons notamment été de bons clients de 7 Eleven (que l’on retrouve aussi en Corée d’ailleurs) où nous avons souvent acheté pour pas cher onigiri, maki et autres plats cuisinés et prêts à déguster.

Dans un registre plus doux et sucré, lors d’une de nos promenades à Tokyo, nous avons été attirés par une boutique : Candy Show Time. Il s’agit en fait plus d’une chaine que d’une seule boutique, puisque nous en avons également vu à Kyoto. Le nom est assez clair, à Candy Show Time, on vend des bonbons… Mais ce qui m’a attirée, c’est surtout que l’on peut assister à leur conception, et là c’est de suite plus intéressant. Et ma foi, ils sont bien bons et originaux ces petits bonbons avec leurs dessins, ça a fait un bon souvenir à ramener à certains proches !

Confection de bonbons à Tokyo, Candy Show Time
Confection de bonbons
Bonbon Candy Show, Tokyo
Bonbon Candy Show

J’ai cédé à la tentation à Tokyo et ai dévoré une de leurs crêpes… Pas très Japonais me direz-vous, sauf que la formule a tout de même été adaptée au pays. Il y a d’ailleurs énormément de petites boutiques de crêpes (salées et sucrées) dans les rues passantes, parfait pour un petit-en-cas ! Pour faire son choix c’est facile, il suffit de se laisser appâter par toutes les maquettes de crêpes. Je me suis pour ma part laissée tenter par une crêpe aux saveurs assez classiques, chantilly, fraise, banane, chocolat, de Crepes Sweet Box, situé rue Takeshita-dori ! L’enseigne Marion Crêpes semble jouir d’une bonne renommée également.

Harajuku, Takeshita-dori Sweet Box
Dur dur de faire son choix
Harajuku, Takeshita-dori Sweet box
Conception d’une crêpe

Enseignes étrangères

On a beau être à l’autre bout du monde et connaître un certain dépaysement, le paysage reste malgré tout familier « grâce » ou à cause des nombreux Mc Donald’s et Starbucks. Les prix sont cependant assez élevés comparé à d’autres lieux nippons, finalement ça ressemble aux tarifs que nous avons ici en France. Or pour mon Visiteur amoureux de Mc Do, il était inconcevable ne pas s’en faire un ! J’y ai donc mangé un Teriyaki McBurger et un BBQ Pork Burger, autant continuer local en mangeant des burgers différents de chez nous !

Kyoto, Mc Donald's
Mc Donald’s à Kyoto

Pensez-vous à d’autres plats nippons qu’il faut absolument goûter ? Quel est votre favori ? J’adore la nourriture japonaise depuis longtemps, je trouve tellement difficile de choisir un favori !

 

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